Voici les questions qui nous sont le plus souvent demandées. Pour d'autres questions, communiquez avec nous.
Toute personne qui est témoin d’une situation de maltraitance envers un aîné peut dénoncer la situation, mais il est préférable que ce soit l'aîné maltraité lui-même qui dénonce sa situation afin de recevoir l'aide appropriée. Nos services sont offerts sur une base volontaire. Nous n'offrons pas un service d'urgence et ne pouvons pas intervenir auprès de l'aîné sans son consentement.
Le consentement de l'aîné maltraité devra être obtenu avant que DIRA-Estrie puisse communiquer directement avec lui. Par contre, l'intervenant pourrait transmettre au témoin des pistes de solutions pour favoriser la reconnaissance de la situation de maltraitance et, par la suite, les services appropriés.
Si l'aîné maltraité est connu du CIUSSS de l'Estrie - CHUS, on peut communiquer avec l’intervenant au dossier, qui assurera le suivi de la demande et pourra communiquer avec DIRA-Estrie s’il juge pertinent de le faire.
Ce n’est pas facile, car la maltraitance peut être confondue avec un état résultant de la détérioration générale de la santé. Cependant, il faut être attentif à tout changement soudain et inexpliqué chez l'aîné : tristesse, dépression, perte de la joie de vivre, de l’appétit, etc.
La maltraitance financière ou matérielle est reconnue comme la plus fréquente, selon les données des organismes qui viennent en aide aux aînés. Ce type de maltraitance est souvent commis par des membres de la famille ou des proches.
Quand l’aîné a été déclaré inapte, on peut s’adresser directement à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse ou au Curateur public.
Si l'aînée est apte à décider pour elle-même et que la situation ne la met pas en danger, on ne peut malheureusement pas agir à sa place. Par contre, il faudrait, dans la mesure du possible, garder le lien avec elle afin de l’amener à reconnaître la situation de maltraitance et l’informer des ressources pouvant lui venir en aide.